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Bombardement israélien sur le Liban.
Malgré le déplacement de l'émissaire américain Amos Hoschtein pour tenter d'arracher un cessez-le-feu au Liban, l'aviation israélienne a pilonné la région de Baalbek le 21 novembre, faisant des dizaines de morts.
Le ministère de la Santé a annoncé dans la soirée du 21 novembre que 40 personnes avaient été tuées par des frappes israéliennes sur la vallée de la Békaa, dans l'est du pays, après avoir fourni un premier bilan de 22 morts. «Les frappes de l'ennemi israélien qui ont visé la région de Baalbek (ont fait) 40 morts et 52 blessés», a ainsi indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué. Le ministère a également indiqué que les frappes avaient visé 10 endroits différents dans la journée.
Par ailleurs, un raid sur la localité Flaoui a fait plus de 18 morts, tous des membres de la famille Siblani. «Une journée particulièrement violente pour Baalbek-Hermel», a écrit sur
مقنة، بيت شاما، يونين، بريتال، السفري، حور تعلا، بوداي، وادي ام علي، فلاوى، النبي شيت، عمشكي، نبحا، وحوش الرافقة.
وقد بلغ عدد الشهداء حتى اللحظة ٤٧، والجرحى ٢٢.
ولا تزال أعمال رفع الأنقاض مستمرة، بحثاً عن مفقودين.#بشير_خضر
Une aide humanitaire au ralenti
Cette région à l'est du Liban est particulièrement prise pour cible par l'aviation israélienne qui la frappe quasi-quotidiennement. La province est un fief historique du Hezbollah, non loin de la frontière syrienne. De nombreux civils ont été tués et des centaines de milliers de personnes ont dû quitter leurs foyers pour éviter les bombardements.
L'aide arrive au compte goutte déplorent les habitants de la région. Les maires de la province de Baalbek ont dénoncé dans un communiqué «le manque de transparence» dans la distribution des aides humanitaires par l'Union des Municipalités de Baalbek, présidée par Chafic Chahadeh.
Ils exigent des explications sur l'acheminement des aides passées, des garanties pour «une distribution équitable des aides actuelles et à venir» et «la publication de listes claires des lieux de distribution et du nombre de bénéficiaires». Cette déclaration fait suite aux plaintes de nombreux citoyens affirmant n'avoir reçu aucune aide malgré l'aggravation des conditions de vie dans cette région sévèrement bombardée par l'armée israélienne.